Suite aux attentats de Nice, le comique américain Sébastien Marx qui vie en France a diffusé une vidéo humoristique sur le terrorisme en nous alarmant sur les erreurs à éviter d’après lui.
Il s’appelle Sébastien Marx et il anime tous les vendredis soirs le plateau d’humour anglophone à Paris « The New York Comedy Night » au SoGymnase. Après les événements tragiques survenus à Nice le 14 juillet, cet américain a réussi à parler du terrorisme avec humour et légèreté dans une vidéo postée sur Youtube.
La France, une saison en retard ?
Sans prétention aucune, Sébastien Marx expose le fait que la France a toujours eu du retard par rapport aux Etats-Unis : la révolution, les séries TV, Uber, Netflix et maintenant le terrorisme. Le comique nous explique simplement qu’en tant qu’Américain qui vit en France « Il a l’impression de tout voir en replay » et s’exprime sur la stratégie politique adoptée par nos dirigeants.
« Maintenant c’est l’épisode où vous êtes attaqués par le terrorisme. Et vous allez déclarer la guerre au terrorisme. Et finir par envahir le Moyen-Orient. J’ai déjà vu cet épisode… » Attention spoiler, il nous raconte ensuite ce qu’il se passe dans l’épisode suivant à savoir « Au nom de la « sécurité de l’État », le gouvernement pourra s’immiscer dans la vie privée de ses citoyens et justifier le contrôle au faciès. »
Une vidéo ironique à prendre au 2nd degré
Pour lui, la France n’arrivera jamais à éradiquer le terrorisme car cela fait 15 ans que les américains essayent et qu’ils n’y arrivent pas… En soulignant également que le plus gros problème de la France, c’est qu’il y ait des extrémistes chez elle.
Une vidéo remplie d’ironie et de second degré dans laquelle Sébastien Marx ne minimise pas les attentats de Nice mais vient plutôt critiquer le gouvernement américain et surtout alarmer les français sur les erreurs à ne pas commettre dans le guerre contre le terrorisme.
Sans prétendre avoir la solution, il conclut sur le fait que la guerre contre le terrorisme ne marche pas. Et il le sait simplement parce qu’il vient des Etats-Unis, où, malheureusement, ils ont une saison d’avance…
© Nelly SEILER