En Afrique du Sud, le fabricant de café Douwe Egbert a lancé une opération marketing insolite et inédite baptisée « Bye bye Red Eyes »*.
En général, lorsque l’on boit un café c’est que l’on est fatigué, pour reprendre un peu d’énergie avant de retourner travailler ou de reprendre la route. Sauf pour les vrais amateurs qui vont boire un café parce qu’ils aiment simplement ça… C’est en s’appuyant sur ce constat que le torréfacteur Douwe Egbert a décidé de faire connaître de son café.
Pour ce faire, il a choisi un lieu stratégique : l’aéroport, car les voyages, c’est bien connu, ça fatigue et les voyageurs consomment bien souvent beaucoup de café. C’est donc à l’aéroport de Johannesburg, en Afrique du Sud, que la marque a installé une machine bien spécifique puisqu’elle ne distribue des cafés qu’en échange d’un bâillement ! Et aucune autre monnaie d’échange n’est acceptée !
Bâillez… Le café est prêt !
Équipée d’un logiciel de reconnaissance faciale, elle détecte l’état de fatigue des personnes et dès qu’elles bâillent, la machine s’active pour distribuer un café gratuitement. Ainsi, seuls les passagers fatigués peuvent se voir délivrer la précieuse dose de caféine… Heureusement que bâiller est communicatif !
Une opération des plus originale qui en plus de plaire au public, aura fait connaître de manière intelligente le café Douwe Egbert, café dont il paraît qu’on ne peut plus se passer après l’avoir goûté… Mythe ou réalité, une chose est sûre, c’est que cela lui aura fait gagner de nouveaux clients !
Et ce n’est pas le seul à jouer la carte de l’innovation. Rappelez vous, la chaîne thaïlandaise Café Amazon, avait développé une application particulière capable de réveiller les conducteurs qui s’endorment au volant, tout en indiquant la boutique la plus proche mais également Let’s Cafe, qui avait eu l’idée d’installer une imprimante photo dans sa machine à café pour personnaliser la mousse de lait… Comme quoi les fabricants de cafés ne sont jamais à court d’idées quand il s’agit de se faire connaître !
*« Au revoir les yeux rouges »© Nelly SEILER