Hier soir, c’était la grande soirée des César, en direct du théâtre du Châtelet à Paris, en clair sur Canal +. Avec Jamel Debbouze en Président, ça promettait une belle soirée… Imprévisible !
Et pour lancer les festivités, il a repris le désormais célèbre « Moi président…« de François Hollande en se proclamant le président de « tous les nommés et surtout de tous les pas nommés comme le Marsupilami » (film dont il est le héros).
Pendant son « annénat » (un quinquennat d’un an), il promet de changer la Constitution pour que le Président soit désormais président à vie. « Moi président des César, je nommerai le premier gouvernement du cinéma français. A la Justice : Samy Naceri ; aux Affaires étrangères et au tourisme : Gérard Depardieu (pour son récent exil en Russie) ; aux Finances et à l’argent : Vincent Maraval et Thomas Langmann, comme ça on est sûr que c’est la merde […] », allusion à la tribune publiée dans le journal Le Monde où Vincent Maraval affirmait que les acteurs français étaient trop payés.
Une cérémonie d’Amour
Passé ce discours d’ouverture teintée d’humour, aux tonalités politiques omniprésentes, place aux récompenses. Le grand gagnant est le film Amour de l’Autrichien Michael Haneke, qui rafle les 5 plus grands prix : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original, meilleur acteur (Jean-Louis Trintignant) et meilleure actrice (Emmanuelle Riva).
De Rouille et d’Os, de Jacques Audiard, tire son épingle du jeu avec 4 César : meilleur espoir masculin (Matthias Schoenaerts), meilleure adaptation, meilleur montage et meilleure musique originale (d’Alexandre Desplat) tandis que Les Adieux à la Reine de Benoît Jacquot, repart avec 3 César techniques : décor (Katia Wyszkop), costumes (Christian Gasc) et photo (Romain Winding).
Le Prénom de Alexandre de la Patellière obtient quant à lui 2 César qui récompense les seconds rôles masculin (Guillaume de Tonquedec) et féminin (Valérie Benguigui). Le grand perdant du soir, c’est Camille Redouble, de Noémie Lvovsky, qui malgré ses 13 nominations repart bredouille…
Une cérémonie qui se termine sous le signe de l’amour avec un président amoureux qui finira par balancer un « j’te kiffe » à sa 1ère dame, Mélissa Theuriau.
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