Mauvaise performance, insulte, grève, rébellion, les sponsors s’éloignent craignant d’être associés à toute cette cacophonie…
Une chose est sûre, la France ne sera pas championne du monde cette année encore… Mais après tout ce bourdonnement autour de l’équipe française, l’heure est au bilan.
Des pertes qui se comptent en millions…
Les Bleus ne sont pas les seules victimes de leur échec. Après les fans et les supporters, les premiers à payer les conséquences du fiasco tricolore sont les sponsors : de 250 000 à 2,5 millions d’euros de perte pour les plus gros qui ont payé pour associer leur image à cette équipe de France. Et quelle image ! « Les marques veulent s’associer à des valeurs positives : solidarité, respect, entraide… tout le contraire de ce qui s’est exprimé le week-end dernier » a commenté le Directeur Général de Havas Sports, Gilles Portelle.
De telle sorte que Quick, qui mettait en scène Nicolas Anelka ou encore le Crédit Agricole, ont interrompus leur campagne, qui n’avait alors plus aucun sens…
De lourdes conséquences
Pour TF1, le manque à gagner s’élève à 10 millions d’euros en termes de revenus publicitaire. Il faut savoir que si la France avait gagné la finale comme en 1998, le spot publicitaire diffusé 30 secondes avant la remise de la coupe se serait négocié 350 000 € contre 170 000 € sans les Bleus. Mais aussi et surtout, les matchs sans l’équipe de France mobilisent beaucoup moins de téléspectateurs.
Avec la diffusion en prime-time des deux premiers matchs français, TF1 a réalisées ses meilleures audiences de l’année ! La première chaîne française qui a déboursé 87 millions d’euros pour obtenir les droits de diffusion du mondial a même vu son titre chuté jusqu’à 9% en bourse, avant de se reprendre, après la débâcle des joueurs…
Mauvais timing
Alors que Adidas se dit « consterné et attristé de voir la tournure des événements en Afrique du Sud« , le sponsor officiel des Bleus risque de voir stagner ses ventes de maillots à 300 000 exemplaires soit une perte de 200 000 maillots par rapport à 2006.
Mais c’est Nike qui se fait des cheveux blancs, la célèbre marque à la virgule qui va succéder à Adidas, a investit environs 42 millions d’euros pour habiller les Bleus dès 2011. Le moment n’a pas été forcément bien choisi.
Vers un avenir plus… Blanc ?
Le calme après la tempête, le départ de Raymond Domenech devrait déjà arranger pas mal de choses tout comme la démission prochaine de Jean-Pierre Escalette, actuellement à la tête de la Fédération Française de Football (FFF). Sans compter qu’après l’effervescence française le gouvernement a décidé de prendre les choses en main et de faire le ménage à la FFF.
Espérons que le pire soit derrière les Bleus, l’arrivée de Laurent Blanc devrait permettre de bouleverser l’équipe actuelle… Et de préparer l’Euro !
Alors rendez-vous le 11 août prochain pour le premier match de l’équipe de France, version Blanc. Souhaitons leur que d’ici là, l’Afrique du Sud ne soit devenue plus qu’un lointain souvenir…